Aujourd’hui, notre heure misera sur des performances en lien avec les premières moutures du groupe Offenbach (avec notamment Gerry et son frère Denis Boulet, Jean Johnny Gravel, Michel Willie Lamothe, Roger Wézo Belval et Pierre Harel). Au menu: des performances des groupes pré-Offenbach, des collaborateurs du groupe et des productions parallèles. Les fans les plus férus seront comblés. On poursuivra notre exploration des années 70-80 qui ont marqué l’évolution du groupe dans une future seconde partie.
J’aimerais remercier et saluer les amis et collaborateurs Serge Paquin pour les pièces de Pierre Harel, Stéphane du blogue La Mémoire Retrouvée pour ses articles thématiques ainsi que l’historien du yéyé Richard Baillargeon et son défunt magazine, Rendez-Vous, qui avait offert en 1993 l’histoire détaillée des groupes pré-Offenbach.
Je vous invite aussi à découvrir notre entrevue avec Bruce Huard, chanteur des Sultans et plus tard de La 7e Invention avec de futurs membres d’Offenbach, en cliquant ici.
OFFENBACH – FILS DE LUMIÈRE (BARCLAY; 1972)
GÉRALLDO – NE MENTONS PAS (CANUSA; 1 FÉVRIER 1967)
Premier simple en solo pour le chanteur-organiste des Gants Blancs, Gerry Boulet. Le groupe peut aussi être entendu sur ce simple. Consultez l’article du blogue La Mémoire Retrouvée pour de juteuse anecdotes. Est-ce que quelqu’un accepterait de partager avec nous la performance du printemps 1967 de Geralldo à l’émission Jeunesse d’Aujourd’hui? On adorerait voir ça!
ROBERT BOULAY – TU M’AS PROMIS (MARS; 15 JUILLET 1967)
Ce chanteur ne pressa que 3 simples dont un premier sur l’étiquette de Québec gérée par Bob Chamberlan, les disques Mars. Gerry Boulet sous son pseudonyme Geralldo assure la production du 45 tours de Boulay en juillet 1967, jouant aussi sur cette reprise assez propre de « It had to be you ».
LES HÉRITIERS – 18 ANS (TÉLÉDISC; 1966)
Avant de rejoindre Offenbach, Roger Belval dit Wézo et Jean Johnny Gravel firent partie du groupe de Granby Les Héritiers. Les deux avaient aussi auparavant fait partie des ensembles Les Rockets (62-64) et Les Venthols (64-65).
BRUCE & LA 7E INVENTION – CE QUELQUE CHOSE (SPECTRUM; 1971)
L’an dernier, nous recevions l’ex-chanteur des Sultans, Bruce Huard, pour une entrevue. Il nous avait confié qu’en 1969, frustré de son premier album (un succès retentissant mais qui ne le représentait pas vraiment à son avis), il avait été approché par ses amis des Gants Blancs pour l’accompagner sur scène. Huard s’annuyait de la dynamique d’un groupe et pendant la majeure partie de 1969, Huard, Les Gants Blancs et une section de cuivres de l’arrangeur-orchestrateur Jerry De Villiers parcourirent le Québec et nous laissa un unique simple sous le nom de la 7e invention.
YVON HUBERT – LES SAISONS DE LA VIE (COGITO; 1971)
Le prêtre chantant s’était fait remarqué lors de son bref passage à la barre de l’émission Le Jour du Seigneur à Radio-Canada en 1969 et par ses spectacles son-lumières à grand déploiement. Après deux albums de pop-rock chrétien réalisés avec François Dompierre, on présenta Hubert à Offenbach en vue d’une participation à leur spectacle à l’Oratoire St-Joseph de Montréal. Voici un extrait du second long-jeu d’Yvon Hubert, Spirisphère, publié à peu près en même temps que sa rencontre avec le groupe.
PIERRE HAREL – DONNEZ-MOI D’LA BONNE VIE (LONDON; 15 JANVIER 1971)
Premier simple de Pierre Harel en solo qui mettait déjà de l’avant les compositions du poète, comme l’autre face Ugly Lou. Selon Harel, la chanson datait déjà de 1969 au moment de l’enregistrement et on peut noter la présence du guitariste Marcel Beauchamp sur ce simple. Les deux faces seraient recyclées des années plus tard, Donnez-moi d’la bonne vie serait ainsi rebaptisée Ding Dong par Corbach.
MOUFFE – TANT QU’ON EST DEUX – BOZZA NOVA (LONDON; 1971)
Que fait-elle ici vous me direz? Vous n’êtes pas sans savoir que la comédienne et interprète Mouffe (Claudine Monfette) s’était vue confier un rôle dans le long métarge de Pierre Harel… Bulldozer. À peu près en même temps, celle qui était aussi la compagne de Robert Charlebois, allait enregistrer un rare simple en solo, signant deux compositions ensoleillée. La production était de Guy Rhéaume (Les Convix; Le Cardan), mais malheureusement nous n’avons aucun détails sur les musiciens… Ceci dit, Mouffe commente: « Ahhh oui, on avait enregistré ça avec Pierre Harel et ses amis. C’était pas ben bon… T’as fait joué ÇA? ». Coupable. ; )
MADELEINE CHARTRAND – AH COMME ON S’ENNUIE (VISA; 1971)
Avant de graver son succès planétaire Ani-Kuni en 1973, Chartrand avait réalisé quelques enregistrements pour son producteur et amant.. Tony Roman. Vers 1971, Roman gérait un nouveau catalogue pour l’étiquette Visa qui semblait en être à sa deuxième incarnation. Roman chantait la face A et la face B revenait à Chartrand. Elle reprend justement un titre composé par Pierre Harel et Mouffe pour la bande originale de Bulldozer (Offenbach), chanté à l’origine par Harel.
LES TROIS BADOURS – JOEL AKA JOEL LE MARIN (CAPITOL; 1966)
Ici, on déterre une des toutes premières compositions de Pierre Harel. Si le rockeur s’était surtout fait connaître du grand public en se joignant à Offenbach au tournant des années 70, il faut savoir qu’il n’en était pas à ses premières manifestations sur scène. En effet, Harel avait d’abord été chansonnier durant les années 60, ouvrant notamment pour Félix Leclerc -rien de moins! En 1966, une de ses chansons serait retenue par le trio folk… Les Trois Badours. Arrangée par Yves Lapierre, sa chanson « Joël le marin » serait simplifié à seulement.. Joël et inclus sur l’unique album du trio en novembre 1966.
OFFENBACH – DOMINE JESUS CHRISTE (BARCLAY; 1972)
Tiré de Saint-Chrone de Néant et offrant une sublime interprétation en latin de Gerry Boulet.mQue vous et moi on ne parle pas le latin importe peu… c’était bon, c’est encore bon.
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