Après notre spéciale L’Echolette dans l’tapis en avril dernier qui hommageait quelques-uns des premiers guitar heroes du Québec, on remet ça aujourd’hui avec une suite logique qui fait le pont entre les groupes beat instrumentaux et ceux de la vague Gogo & Yé-Yé naissante. Crinque le volume et bonne écoute!
The 3 Sharp Quartet – Blues part. 2 (London; 1964)
Au départ en trio, le groupe obtient un succès au Canadian Talent Show de Burlington et dans les cabarets du Québec et de l’Ontario. Après deux 45 tours en 1960-61, on retrouve le groupe devenu un quartet en 1963. Marcel Desjardin est le seul membre original du Quartet qui inclut désormais aussi Pierre Boisvert, Don Kelley et Guy Robichaud. Le groupe se rebaptisera ensuite Les Kangourous le temps de deux simples.
Les Têtes Blanches – Ram Rod (Météor; 1964)
Extrait de leur tout premier album Voici les Têtes Blanches, un passage obligé pour bon nombre d’orchestres qui reprenaient ce titre popularisé par Duane Eddy. Vous avez raté notre entrevue en deux parties avec Les Hou-Lops? Écoutez-la ici.
Les Versatiles – Bolide X-16 (London; 1965)
Second et dernier simple pour le groupe instrumental de Québec, qui fait suite à leur unique album (pressage bilingue) de 1964. De nos jours, des membres des Mégatones et des Versatiles unissent occasionnellement leurs forces au sein des Méga-Versa. Surveillez notre page Facebook pour de futures prestations.
Les Mégavolts – 100 000 volts (Laniel; 1966)
Groupe majoritairement issu de Chamby avec Maurice Héroux (guitare solo), Daniel Grisé (guitare), Richard Racicot (basse), Pierre Théberge (orgue, saxo) et Robert Decoste (batterie). Leur seul simple est le résultat d’un passage remarqué au Festival du Disque de Montréal par Denis Pantis. Le groupe disparaît peu après cet enregistrement.
Les Cyclones – Tous les nouveaux pas (Humour; 197?)
Qui sont Les Cyclones? Leur unique album est avare de détails quant à l’identité du groupe. Seul le nom de leur producteur est connu: Ray Nelson (responsable de l’album humoristique Ti-Poil la carotte sur Révolution). Le reste du catalogue Humour est peuplé d’albums grivois et de rigodons, comme Ti-Gusse Brisson chante Madame Bolduc…
César & les Romains – Egg Roll (Citation; 1967)
Extrait de leur troisième album, Le jour du dernier jour. Bien que créditée à Daniel Lachance (guitariste du groupe), le blogue Vente de Garage confirme que Les Romains se sont inspirés d’une première version de Egg Roll enregistrée quelque part au milieu des années 60 par Billy Martin & His Orchestra. Martin la réenregistrera plus tard, en 1970, sur son mythique album Strawberry Soul.
Les Stringers – Soak n’ Wet (Caprice; 1964)
Le tout-premier groupe de Denis Lepage (alors trompétiste), quelques temps davant de fonder Les Persuaders. Il signe déjà deux compositions cuivrées sur l’album Swing Rock Swing avec Les Stringers , Soak n’ wet & Marmalade. Accrocheur, l’album est réalisé par Ken Ayoub, mais avec cette chouette photo mal cadrée du groupe et cette jeune spectatrice au bas, ça demeure délicieusement brouillon.
Les Flammes – The Flammes Beat (Olympia; 1964)
Le trio Les Corvairs publia deux albums et celui-ci, Dance Party, représente leur dernier effort, sous forme de trio avec Claude Picotin, Bobby Jinch et Bob Barry. Cette chanson est elle-même une relecture d’une autre de leurs compositions que nous diffusions plus tôt cette année, The Corvairs Beat Rock. On remercie l’ami Gaetan pour le prêt de cet album peu commun.
Aurèle Lacombe – Guitare à gogo (Vedettes; 1967)
Whooa! Ça déménage! Pressé simultannéement avec d’autres albums à Gogo chez Vedettes (Noël à Gogo avec Roger Pilon; Orgue à Gogo avec Lucien Bellemare.. qu’on a diffusé plus tôt cette année). Étonamment, l’album fut réédité chez Master Classics Records (2011) et le tout peut être acheté sur iTunes… mais on doute que Lacombe touchera une quelconque redevance. Est-ce que Aurèle était de la même famille que Gilbert ‘Buck’ Lacombe? Si vous le savez, écrivez-nous!
Les Tune-Up Boys – Sous un petit palmier (Rusticana, 1961)
Duo fantaisiste formé dans les années 50 avec Maurice Bougie et Gaston Tessier qui alterne des numéros comiques hyper-dynamiques à des performances musicales plus sensibles, souvent bercée par un fantastique jeu de steel guitar à la Les Paul. Le duo est responsable du méga-succès, l’inimitable En revenant de Rigaud, offert sur l’album Deux nigauds à Rigaud dans une version qui s’aglutine à une face complète de sketchs. Ça n’en finit plus.. et le public en redemande!
Les Jaguars – Arvida nous voici (Passe-Temps, 196x)
Groupe en partie originaire d’Arvida et de Chicoutimi avec Jean-Guy «Arthur» Cossette, Gilles Morissette, Doris Thibeault et Reynald Morissette. Cossette sait toujours remuer les foules avec son Echolette dans le tapis lors de ses prestations au sein de Lyse & the Hot Kitchen. Découvrez leur tout premier disque!
Les Jaguarmen – Le Jag (Laviolette; 1966)
Ils n’occupent qu’une des faces de leur unique simple, le partageant avec le Choeur Ste-Marguerite (Chanson du Carnaval de Ste-Marguerite). On se souvient d’une bonne performance à Jeunesse en Orbite (Trois-Rivières) où le clavier noyé dans l’echolette prenait les devants. Quelqu’un pourrait nous remettre cette prestation en ligne svp?
Les Novas – Pourquoi (Rusticana; 1965)
Une énergie dramatique insoupconnée pour ce nébuleux quatuor au look post-post-adolescent qui roule ses rrrr. Le Quatuor était formé de Serge Surprenant (guitariste), Philippe Choquette (saxophoniste), Yves Laplante (chanteur, bassiste) et Léo Pariseau (batteur).
Les Skyliners – J’suis d’accord (Metro; 1964)
Ce quatuor enregistre deux albums en 1964, Yéyé Guitares (Metro) & Les succès du Jour à la Guitare (Succès du Jour). Ici, on a droit à une chouette reprise d’un titre de Françoise Hardy.
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