On a beau être à quelques heures de la St-Valentin, on allait pas se la jouer cucu à Mondo P.Q. ! Vous aurez néanmoins droit à quelques intriguantes histoires d’amour, de grinçant tubes garage et un survol des productions parallèles du montréalais Yank Barry. On profite aussi du passage de Johnny Hallyday à Montréal pour vous rinser les oreilles avec un hymne hardrock de Angelo Finaldi, spcéialement composé pour le mythique chanteur qui l’endisquera en 1973. Allumez le feu! Bonne écoute!
Angelo Finaldi & Richard Tate – Le sorcier, le maudit (Extra; 1973)
Ce rock a beau avoir été composé pour Johnny, nous c’est la version qu’enregistra le duo Tate-Finaldi à leur retour au Québec en 1973 que nous apprécions le plus!
Claire Lepage & Compagnie – Les chemins de l’amour (Trans-Canada; 1970)
Cette révélation Méritas de 1966 eut tôt fait de réinventer son image avec son groupe qui réunissait le guitariste Germain Gauthier, le batteur Richard Patri et le bassiste Bill Lagariuk. Gauthier s’associerait à la même époque à son ami, le chanteur folk Roger Rodier, dans le duo Rodier-Gauthier. Ils enregistrèrent quelques simples ensemble (la plupart du Pax) et Gauthier apparaitrait même sur Upon Velveatur, l’unique et cultissime album de Rodier. Redécouvrez cet ultime album de Claire Lepage sur le blog Patrimoine PQ.
Guy Rhéaume – Qu’est-ce que t’as (Polydor; 1972)
L’ancien batteur des groupes Les Convix puis Le Cardan eut l’occasion d’enregistrer son unique album au tournant des années 70. Polydor ne crut pas bon d’en mousser la diffusion; malgré tout, Rhéaume pu enregistrer et publier trois simples… tous devenus quasiment introuvables de nos jours. Qu’est-ce que t’as prend fin sur une somptueuse envollée classique qui semble avoir été discrètement empruntée au répertoire d’un compositeur dont le nom nous échappe… Si, si: on le savait, on vous le jure, mais on a oublié depuis. Y’a-t’il un audiophile qui pourrait nous aider à identifier cet extrait instrumental à la fin de cette ballade?
Luc & Lise – Angèla mon amour (Polydor/Something Else; juin 1970)
Lise Thouin – L’Amour ça ne se commande pas (1972)
La face B de son plus grand succès, Les colombes. Une composition plutôt upbeat de Michel Conte.
Lyse Poirier – Je pense donc… j’essuie (Sélect; 1965)
Originaire de Rimouski, cette chanteuse jazzée à la voix timide enregistra un album, un «mini-micro» et quelques simples en compagnie du talentueux arrangeur Paul de Margerie. Aucun de ses titres n’ont depuis fait l’objet d’une quelconque réédition. Elle prit pour nom Bonenfant et poursuivit une longue carrière publique en tant que chroniqueuse culturelle sur les ondes radiophoniques de CJBR (Radio-Canada). Sa voix feutrée peut toujours être entendu dans le Bas St-Laurent.
Claude Blanchard – Tu veux, tu veux pas (Trans-Canada; 1970)
Une drôle de bibitte au catalogue déjà grivois voire burlesque de l’humoriste/comédien/animateur/chanteur/Nestor.
Les Sultans – On est trop jeunes (Jeunesse-Franco; décembre 1965)
Qui pouvait rivaliser sur disque, au Québec de l’époque, avec un tel fracas!? On avait jamais entendu Les Sultans être si décapant! De quoi enterrer les hurlements des jeunes filles qui déferleraient sous peu…
Les Classels – Les révoltés (Trans-Canada; 1966)
Les Lutins – Demain ça ira (Carrousel; 1967)
Yankey – Jamais dire non (Trans-Canada; 1975)
Quelle belle curiosité pop que nous sort Mimi du fond de sa discothèque: un pressage plus tardif du chanteur Yank Barry sous le pseudonyme de Yankey! Un groove quasiment bilingue par dessus le marché! Avec un nom pareil (yankee ), on sent que Barry s’identifiait de plus en plus avec nos voisins du sud.
The Footprints – You got a ticket for a mobile (Capitol; 1968)
Quatuor montréalais regroupant Gerald «Yank» Barry (voix, basse), Tommy Ford (orgue), Sonny Haines (guitariste américan installé au Québec),à et Jason Paris (batterie). The Footprints produisit trois 45 tours entre 1966 et 1968, la plupart enregistrés dans un studio newyorkais sous la supervision de Vinny Testa, avant que Haines rejoigne le groupe psychédélique américain Stone Circus et que Barry quitte à son tour pour devenir un membre d’une incarnation tardive des Kingsmen (Louie Louie). Pas banale comme histoire! Sous le nom de Yank Barry, les deux imagineraient plus tard leur magnum opus, le musical The diary of Mr Gray (diffusé récemment dans notre Spéciale Revues Musicales). Ce titre est extrait de leur dernier simple; la face B, Just Lazy , rappelle le son de Manfred Mann de la même époque.
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