7 avril 2013: Mondo PQ rencontre Les Sinners & Yves Jacques

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Les Sinners sont dans La Place! Charles Prévost-Linton, Mimi, Louis Parizeau & Sébastien.

Cette semaine, Mimi & Sébastien rencontrent des membres des Sinners et des Hou-Lops ainsi que Yves Jacques lors du vernissage de l’exposition « Les Beatles à Montréal » au Musée Pointe-à-Callière. Les Sinners nous parlent, entre autres, de leur passé rocambolesque et de la version anglaise de Vox Populi, tandis que Yves Jacques nous éclaire un peu plus sur les influences derrière son 45 tours iconique. En seconde demi-heure, on croise Rorrrrry Tremblay (Etc.Rock, les mercredis 20 h sur les ondes de CIBL) à quelques jours de sa millième émission et on en profite pour se feutrer dans une délicate pop harmonieuse de haut calibre. Bravo Rorrrrry! Bonne écoute!

Les Hou-Lops – Il a suffi d’un jour (Canusa; 1968)

Notre premier groupe francophone véritablement international! Leur 22e simple, si on exclut quelques pressages internationaux (Liban, Belgique, Hollande, Espagne, USA). Arrangé par Jacques Crevier, ce 45 tours puise une autre adaption sur le EP de Erick Saint-Laurent de 1967 (à qui le groupe avait emprunté Vendredi m’obsède, l’adaptation française de Friday on my Mind des Easybeats).

sinnersEntrevue avec Charles Prévost-Linton et Louis Parizeau – Première partie

Les Sinners – La Place (Jupiter; 1968)

Les Sinners utilisent exclusivement les amplis Vox… pour mettre à l’épreuve les fondations de la Place Bonaventure! Simple promotionnel rarissime de nos jours, qui venait avec une pochette joliment colorée et une version anglaise de la même pièce en face B. Certainement un des jingles les plus décapants… mais a-t-il été diffusé sur les ondes à l’époque? Ce titre était inclu sur la compilation de 2001, Québec dans le vent.

Entrevue avec Charles Prévost-Linton et Louis Parizeau – Seconde partie

Les Sinners – Everything will be Fine (inédit; Jupiter; 1968)

Version française de la chanson Le fou du roi. Extrait de la compilation CD de 1991 Les groupes des années 60 – 25 succès anglais, aujourd’hui épuisée. Cette compilation comprenait la version anglaise dans son entièreté de l’album Vox Populi.

Yves Jacques – On peut pas tous être pauvres (Constellation; 1981)

Tube aussi ludique qu’efficace, crédité à Yves “It” Jacques et Pierre Gagnon, qui donnera le premier vidéoclip québécois.

Entrevue avec Yves Jacques

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The Time Machine – Cry out louder (Kilmarnock; 1971?)

Gimmicks are out! Solid professionalism is in! The «in» sound of today is Montreal’s The Time Machine! stipule l’envers de la pochette. Nébuleux quintet qui ne semble avoir pressé que ce double 45 tours sur Kilmarnock, l’étiquette du montréalais Galt MacDermot (compositeur de la comédie musicale Hair). Si vous avez des informations supplémentaires à leur sujet, écrivez-nous!

The Scepter – What’s the matter with Juliet (Allied; 1965)

Groupe de Pointe-Claire avec Tim Hewlings, Bill Ott, Marty Butler et Terry Williams. Majoritairement anglophones, le quartet publiera deux simples sur huit en français entre 1965-1969. Pour ce premier 45 tours, aussi publié en Angleterre sur SPARK, on adaptate un titre originalement popularisé par les anglais Flowerpot Men.

Coeur d’une génération – Le vagabond (Gamma; 1969)

Composition de Claude Michon et Alain Robert (ex-Aristos) avec Louise Themens au chant. Le Coeur eut un succès avec son premier simple Pierrot les cheveux en décembre 1969, avant de produire un album et quelques 6 simples jusqu’en 1971, et de participer au film et la B.O. de Y’a plus de trou à Percé.

Raymond Berthiaume – Sous la pluie (Vedettes; 1968)

Reprise de The rain, the Park and Other Things, le simple à succès des américains The Cowsills (le groupe qui était l’inspiration derrière The Partridge Family). Extrait de l’album Un monde avec toi – Raymond Berthiaume 68 avec l’orchestre de Pierre Nolès et les choeurs de Berthiaume.

 

Comments

2 responses to “7 avril 2013: Mondo PQ rencontre Les Sinners & Yves Jacques”

  1. Martin Avatar

    Concernant Slick and The Outlags:je me souviens d’articles dans les journaux:dans leur spectacle il y avait un solo de drums qui se terminait a coups de batons de baseball!
    Je me souviens les avoir vus a Radio-Quebec:un genre de bagarre chorégraphiée a la West Side Story…
    (et a propos d’XTC:Making plans for Nigel jouait a la radio commerciale a l’époque)
    On adore toujours les Sinners.Je crois que c’est Alain Jodoin qui disait que le probleme de Louis Parizeau comme producteur était que les compagnies de disques lui reprochait de ne pas avoir d’”actes” supportant ses disques (autrement dit,des projets de studio pour lesquels il n’y avait pas de band pouvant se produire en spectacle).

    1. Sebastien Avatar
      Sebastien

      Merci Martin pour ces anecdotes.
      À coups de bat’!!

      Sinners: Éclairant, même si ça ne me surprend pas. Je respecte malgré tout la résilience des Sinners, leur capacité à produire/jouer sur tant de projets parallèles sans lendemain, jouer pour jouer! Je comprends que les foules se déplaceraient pas pour voir Lotus, mettons, en show… mais j’aurais pas craché sur un spectacle de la Bande à benny. Tu sais si ces prospects de Parizeau ont performé à l’époque?

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